samedi 20 juillet 2019

Clarisses de l’Immaculée

Il y a quelques années, dans une revue italienne est parue une lettre ouverte d’une jeune sœur du monastère des Clarisses de l’Immaculée de Creazzo, dans la province Vicenza (Italie). Par l’intermédiaire de cette lettre, elle voulait répondre à la question que beaucoup de ses connaissances s’étaient posée : pourquoi avoir abandonné le monde pour s’enfermer dans un monastère de clôture ? Car, dans le monde, elle était une jeune étudiante brillante et passait son temps libre sans soucis, en se divertissant jusqu’à l’épuisement. Elle ne pensait pas du tout à entrer dans un ordre religieux. Même si elle avait tout ce qu’une jeune peut désirer, elle sentait un grand vide intérieur. Ce mode de vie ne peut certainement pas remplir le cœur de l’homme car, comme nous enseigne Saint Augustin, il a été créé pour aimer Dieu, et il est inquiet jusqu’à ce qu’il ne se repose pas en Lui. Ce sentiment de vide intérieur était si déprimant qu’il la faisait pleurer. Un jour, en discutant avec une personne de foi, elle a compris que la vie sans Jésus n’a aucun sens.

Ce fut la première fois qu’elle sentit «l’appel » de Dieu. Après un temps, elle a décidé de passer quelques jours de retraite au monastère de Creazzo. Elle est restée fascinée de l’amour, de la douceur et de l’amabilité avec laquelle elle a été reçue par les Clarisses de l’Immaculée (jeune ordre religieux de stricte observance). Dans le silence du monastère elle a réussi finalement à retrouver la paix qu’elle voulait tant. Environ un an après, elle a quitté définitivement le monde pour entrer en clôture et pour s’unir plus étroitement à Dieu, selon la Règle de Sainte Claire.