mardi 10 février 2015

Solesmes

Une jeune fille française m'a gentiment suggéré de parler d'un monastère cloîtré qu'elle apprécie beaucoup.

Les moniales bénédictines de l'Abbaye Sainte Cécile de Solesmes ont été fondées en 1866 par Jenny-Cécile de Bruyère, fille spirituelle de Dom Guéranger. Elle était malade et ne pouvait se préparer à sa Première Communion. Par conséquent, Dom Guéranger a commencé à lui enseigner la Doctrine Catholique et a vu que Cécile était une fille très spirituelle, celle-ci ayant fait sa Première Communion le 28 mars 1857 à Sablé-Sur-Sarthe (la ville de Dom Guéranger). Le 12 octobre 1861, à l'âge de 16 ans, elle est devenue vierge consacrée. Elle a lu la biographie de Sainte Gertrude et s'est sentie attirée par la vocation bénédictine et a demandé à Dom Guéranger de devenir la première moniale de Solesmes. Dom Guéranger était trop occupé avec ses monastères masculins et a refusé sa proposition. Mais il y avait beaucoup de filles à Sablé-Sur-Sarthe (près de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes) et à Marseille (près de l'abbaye Sainte-Madeleine de Solesmes, fondation des moines de Solesmes) jeunes filles qui avaient un grand intérêt pour la liturgie et la sainte doctrine comme à Solesmes. Dom Guéranger parla à son Prieur, Dom Couturier (le second abbé de Solesmes après Dom Guéranger) qui lui déclara que c'était peut-être bien la volonté de Dieu.

Fin 1866, le chantier s'ouvrir. Les moniales furent formées par Dom Guéranger, plein de zèle, et Cécile Bruyère fut élue abbesse de Sainte Cécile à l'âge de seulement 21 ans. Avant de mourir, Dom Guéranger dit à Cécile de prendre soin du monastère masculin de Saint-Pierre de Solesmes. Cela lui fit beaucoup souffrir parce qu'elle devait quitter la clôture pour s'y rendre.

Aujourd'hui, le monastère de Sainte Cécile est considéré comme un des meilleurs de France. Une fois rentré à Sainte Cécile (doppo sei entrata a Sainte Cécile), il faut apprendre par coeur la Règle de Saint Benoît, ( bisogna imapare a memoria la santa regola di Sa Benedetto). De plus, il est nécessaire d'étudier l'histoire du monachisme au noviciat, la liturgie, la doctrine, le merveilleux chant grégorien, la Bible et le Latin.

Elles vivent avec une observance stricte et respectent attentivement la clôture papale. Elles ont par conséquent gardé les grilles aux parloirs, à l'église, etc. Beaucoup de prières sont récitées en latin qui, par sa noblesse est maîtresse qui élève mieux que toutes les langues l'âme au sacré. Quand une soeur fait des erreurs, elle est tenue de faire "satisfaction", ou réparation. L'usage de s'incliner toujours devant l'abbesse s'est conservé.

Leur principal artisanat est la réalisation de parements liturgiques et d'icônes sacrées.

Abbaye Sainte-Cécile
23, rue Jules Alain
72300 Solesmes
France

Téléphone : 02 43 95 45 02
Fax : 02 43 95 52 01